Il y a des phases de vie qui nous importent plus que d’autres : la souffrance au travail et les burn out, les maladies chroniques, des deuils…
Symboliquement on pourrait dire qu’il s’agit de se relever, de se remettre en marche avec le pas adapté pour vivre pleinement.
Ainsi, chaque parcours est un espace de création unique porteur de l’âme de la personne.
Le mal être au travail relève de plusieurs facteurs : un stress au travail chronique, des changements incessants et complexes, de l’agressivité et des dérives managériales qui conduisent trop souvent au burn out.
Ainsi, on retrouve des états de stress aigu, une perte de confiance en soi, de l’insomnie et des cauchemars, des difficultés d’alimentation, des états d’épuisements professionnels, de l’anxiété…
L’assurance-maladie a d’ailleurs reconnu, au titre des maladies professionnelles, 315 cas d’affections psychiques en lien avec une maladie professionnelle en 2015. Un chiffre à rapporter à l’estimation du nombre annuel de cas de souffrances psychiques liées au travail : environ 480 000 ! Le burn-out concernerait quant à lui 7 %, soit 30 000 personnes.
Une estimation qui projette au niveau national les résultats d’un réseau de veille mis en place dans 15 régions via les médecins du travail (***).
Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde l’extérieur rêve. Qui regarde en lui‑même s’éveille.
– Carl Gustav Jung
Le Haut Potentiel (Zèbre) et les troubles du spectre autistiques (Asperger) demandent d’apprendre à gérer sa singularité.
Ils ont comme dénominateur commun des modes de fonctionnement singuliers : hyper-empathie, hypersensibilité, hyper-sensorialité, troubles de l’attention, précocité, douance, personnes hautement sensibles, difficultés dans les relations aux autres, traitement rapide de l’information…
Cela peut générer des burn-out, du harcèlement, des décalages avec autrui, de l’incompréhension voire de la colère, des problèmes dans la sphère professionnelle. Au final, des parcours de vie complexes et non linéaire sont au rendez-vous.
La singularité peut devenir une force et une chance !
Le haut potentiel (HPI) ou « douance » :
Le quotient intellectuel n’est pas la seule mesure à prendre en compte car il est fréquent de ne pas pouvoir le calculer. Nombreux sont ceux qui ont un quotient intellectuel hétérogène accompagné de troubles « dys » et ils ne se sentent pas particulièrement doués. Le déficit d’égo est souvent présent. Lorsque vous leur dites qu’ils sont « sur‑doués » ils haussent les épaules sans vous croire.
Les personnes multipotentiels ont des aptitudes supérieures à la moyenne dans certains domaines d’habiletés ce qui peut générer un décalage avec les autres : elles vont « trop » vite, elles sont « trop » sensibles, elles « font » peur…
La fatigue s’accumule à force de se sur-adapter. Il est temps de « tomber le masque » et d’apprendre à mieux se comprendre.
La haut-potentiel Asperger – trouble du spectre autistique :
L’autisme est surtout connu dans sa forme sévère : non verbale souvent, alors que la dimension Asperger est une forme d’autisme résiduelle sur le spectre.
Chez les filles, le syndrome est encore plus complexe à déceler que chez les garçons.
Je travaille avec des partenaires en capacité de réaliser les tests de dépistage. Ensuite, le travail consiste à se comprendre, à accepter qui l’on est pour gérer sa singularité sereinement et à se projeter dans l’avenir positivement.
Savoir permet d’arrêter de penser que l’on est un dépressif chronique ou un martien inadapté à ce monde, mais que l’on peut apprendre à faire avec ce que l’on est et trouver les adaptations à mettre en place pour vivre bien.
Chaque personne est unique dans sa singularité. Ces spécificités nécessitent d’être prises en compte de façon individualisée et sur‑mesure. J’accompagne les adultes, les adolescents et enfants à partir de dix ans.
La résilience, c’est l’art de naviguer dans les courants.
– Boris Cyrulnik
