L’autisme est surtout connu dans sa forme sévère : non verbale souvent, alors que la dimension Asperger (ancienne dénomination du DSM-5) est une forme d’autisme résiduelle sur le spectre.
Je garde volontiers cette dénomination Asperger car elle est souvent revendiquée par les personnes de condition autistique sans déficience intellectuelle.
De plus, elle a donné lieu à une culture « Aspie » que l’on ne peut ignorer.
L’autisme sans déficience intellectuelle concerne plus de 70% des personnes de condition autistique, selon les dernières statistiques.
Ainsi, les autistes sévères, souvent non-verbaux sont facilement diagnostiqués mais pour les 70% sans Déficience Intellectuelle, cela reste encore un parcours du combattant que de faire reconnaitre sa singularité.
Chez les filles, le syndrome est encore plus complexe à déceler que chez les garçons.
A ce jour on dénombre davantage de garçons que de filles, porteurs de cette singularité. Il y a de nombreuses raisons à cela. Les filles ont des capacités de sur-adaptation sociales plus développées et elles masquent davantage leur singularité.
L’autisme sans déficience intellectuelle reste mal connu encore en France. Ainsi on trouve de nombreux diagnostics tardifs chez des adultes en apparence socialement adaptés et très fonctionnels.
Le dépistage d’un enfant peut être un déclencheur et comme les recherches mettent en avant des raisons génétiques* à ce trouble du neurodéveloppement, les parents se questionnent, voire les grands-parents. (*cf. Thomas BOURGERON – Des gènes, des synapses, des autismes)
Je travaille avec des partenaires en capacité de réaliser les bilans pour les TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme), d’autres qui animent des groupes d’habiletés sociales pour les enfants et les jeunes adultes.
De mon côté, j’effectue des pré-bilans afin de pouvoir commencer des accompagnements opérationnels (accompagnements individuels, psycho-éducation et guidance parentale) au plus vite car il y a des délais importants pour pouvoir faire un bilan neuropsychologique complet.
Ainsi, nous travaillons en réseau :
Le travail consiste à se comprendre, à accepter qui l’on est pour gérer sa singularité sereinement et à se projeter dans l’avenir positivement.
Savoir permet d’arrêter de penser que l’on est un dépressif chronique ou un martien inadapté à ce monde, mais que l’on peut apprendre à faire avec qui l’on est et trouver les adaptations à mettre en place pour vivre bien.
Chaque personne est unique dans sa singularité. Aussi chaque accompagnement est spécifique.
Je vous accompagne de façon individualisée et sur‑mesure.
J’accompagne les adultes, les adolescents et enfants à partir de dix ans.
Comment gérer ma sensorialité et la fatigue que cela entraine ?
Comment développer mes habiletés sociales et mieux comprendre le monde qui m’entoure ?
Comment identifier mes émotions et les nommer pour me développer et faciliter mes relations aux autres ?
Comment me projeter dans l’avenir avec des projets qui me correspondent ?
Comment accompagner mon enfant de condition autistique dans son développement ?
"La résilience, c'est l'art de naviguer dans les courants."
Boris Cyrulnik